1944 – 2014 : 70e anniversaire de la Libération de Magny et de la Ville de Metz

17 novembre 1944 : Libération du Village de Magny

Le 16 novembre 1944, cinq mois après le débarquement, le 2ème Bataillon du  10ème Régiment d’Infanterie US, reçoit pour mission : «La libération de Magny. »
Les hommes de cette unité de l’armée américaine arrivent aux abords du village par la « route de guerre » et le bois de l’hôpital (en contrebas de l’actuel centre socioculturel aux environs de l’école Van Gogh).
La vie des habitants de Magny à ce moment précis est ponctuée de tirs d’artillerie, et, à l’approche des troupes américaines, les habitants se réfugient dans les caves en attendant d’être libérés.

Le 17 novembre 1944, au petit matin, les GI’S progressent prudemment vers le village. Ils quittent le ruisseau Saint-Pierre pour gagner le haut de la butte et évaluer ainsi la situation. A mi-chemin, avant d’atteindre la crête, les allemands (qui n’avaient visiblement pas l’intention de se rendre aux alliés) attaquent le 2ème Bataillon qui se retrouve pris dans un tir de mitrailleuses en enfilade. Cette attaque bien préparée cause de lourdes pertes chez les soldats américains. L’accrochage est sérieux et arrache à la vie de nombreux jeunes soldats, de part et d’autre.
La situation nécessite l’intervention d’un important tir d’artillerie. Ce n’est qu’après un tir nourri des batteries américaines, que les GI’S peuvent se dégager et continuer leur avance sur Magny.

Des combattants de la 6ème Brigade de FFI (Force Française de l’Intérieur) guident les alliés dans les actuelles rues de la Libération, des Armoisières et Au Bois.

Les résistants connaissent bien le terrain, ce qui donne un avantage certain pour cette opération de reprise de Magny.
Pour les habitants, le premier contact avec les GI’S est assez difficile, voire menaçant : normal, c’est la guerre et la barrière de la langue n’arrange pas les choses. Le dialogue est un problème et les seuls mots qui reviennent sont : « No Germans » !
Pourtant la confiance s’installe très vite avec les Libérateurs qui reçoivent dans l’après-midi des renforts (engins blindés…) ce qui conforte leur position et permet un peu de réduire la tension.

Le soir du 17 novembre 1944, GI’S et FFI passent la nuit chez l’habitant. Magny est enfin ….libre !

Le lendemain, la mission est de libérer le Fort de Queuleu, lieu nazi de déportation…

22 novembre 1944 : Libération de Metz

Le résistant et jeune magistrat Raymond Mondon rentre dans Metz libérée aux côtés du Général Walker, du Commandant Gregor (Alias Alfred Krieger) de l’Evèque Mgr Heintz et du Préfet Rebourset. Raymond Mondon est nommé directeur de Cabinet du préfet de la Moselle et devient Maire de Metz en 1947 à l’âge de 33 ans, sous l’étiquette du RPF, Rassemblement du Peuple Français, créé par le Général De Gaulle au printemps 1947. Il le restera jusqu’à sa mort le 30 décembre 1970.

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