Le Vignoble de Magny

Le vignoble de Magny, d’une superficie de 42,50 ha en 1910, était réputé et constitué de différents cépages, dont les Aubins et la Pétracine (Riesling Mosellan).
Les Aubins (Jaune, Vert) et l’Aubin Blanc de Magny étaient des cépages réputés à Magny et à Queuleu. L’Aubin Jaune produisait un excellent vin blanc. Ils étaient cultivés sur la rive droite de la Moselle en aval de Metz, ainsi que sur les coteaux de la Seille.
Il n’y a aujourd’hui plus de vignes à Magny. Seule la rue de « l’Aubin Jaune » rappelle le souvenir des Cépages Aubins.

Vendanges sur  les coteaux de Magny en 1919, dans les vignes du « Haut de Bouton » en direction de Pouilly. Deux vendangeurs prévoyants tiennent dans leurs mains des « loyolas » (gourdes en tonnelets) pour se désaltérer.Vendanges sur les coteaux de Magny en 1919, dans les vignes du « Haut de Bouton » en direction de Pouilly. Deux vendangeurs prévoyants tiennent dans leurs mains des « loyolas » (gourdes en tonnelets) pour se désaltérer.

INITIATION A LA DEGUSTATION DU VIN

L’analyse d’un vin par la dégustation comporte 3 étapes : l’aspect visuel, l’aspect olfactif et la mise en bouche.
Le goût : On dit parfois de quelqu’un, qu’il a du palais ! En réalité, il n’y a pas de papilles gustatives au palais; elles sont localisées uniquement sur et sous la langue et détectent 4 saveurs : sucré, acide, salé et amer.
L’harmonie de la constitution du vin dépend de l’équilibre du goût sucré et du goût acide.

  • Le goût sucré vient des sucres présents dans les vins moelleux et liquoreux, ainsi qu’à l’alcool et au glycérol.
  • Le goût acide est celui des nombreux acides du vin.
  • La concentration des sels minéraux du vin est importante et le goût salé est très net.
  • Une légère amertume est normale dans les bons vins rouges, surtout lorsqu’ils sont jeunes.

Comment déguster :

Toujours humer le verre vide, afin d’éliminer les odeurs parasitaires qui fausseraient la dégustation, puis examiner la robe du vin le verre incliné sur un fond blanc.
Le premier nez (sans remuer) dévoile les arômes les plus légers. Pour aller chercher les arômes plus lourds, il faut avec le pied du verre, agiter le vin dans le verre afin d’augmenter la surface d’évaporation des odeurs, ce qui permet d’obtenir un bouquet qui est parfois tout à fait différent du premier nez.
Les arômes ainsi perçus, permettent également de définir les qualités et défauts éventuels du vin, ainsi que son âge approximatif (vin jeune, vin vieux).
En bouche, la dégustation fait part du Goût et de l’Odorat :
Le vin en bouche, les lèvres serrées, faire barboter de l’air par une légère aspiration qui provoque une brumisation des molécules aromatiques.
C’est seulement au moment où la voie nasale est libérée que l’on trouve le goût du vin, qui est en réalité son odeur. Le goût (du vin ou des aliments), c’est la somme des arômes extérieurs et des arômes de bouche.
Bien rouler le vin dans sa bouche et frotter sa langue contre le palais pour percevoir les tannins et définir leurs qualités.
Pour terminer, aspirer de l’air en faisant barboter le vin créant ainsi une brumisation aromatique, afin d’avoir la dégustation rétro-nasale.
La longueur en bouche, dépend de la persistance aromatique, une fois le vin avalé ou recraché. La longueur en bouche s’exprime en « caudalies » (unité de mesure, une caudalie = une seconde).

Maxime Bucciarelli

tonneau

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